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La Maison Cassel a opté pour un sac en fèves recyclées proposé par Imexdif
L’économie circulaire peut aussi prendre un goût de chocolat. Frédéric Cassel, pâtissier de l'année par deux
fois (en 1999 et 2007) et président de Relais Desserts, a craqué pour le sac Cacao proposé par Imexdif. Les clients de la Maison Cassel à Fontainebleau (Seine-et-Marne) vont donc pouvoir emporter
leurs chocolats dans un emballage en chocolat ! Ce sac en papier est composé à 45% de fèves recyclées. Il faut environ 100 kg de fèves pour obtenir 30 kg de ce papier incrusté de fibres, dont le
toucher doux et la couleur évoquent le cacao. Une façon originale de valoriser ce sous-produit de la filière du chocolat.
Fondé en 1992, Imexdif-L’Emballage francilien, fort d’un chiffre d’affaires de l’ordre de 2 millions d’euros,
est un spécialiste des sacs pour boutiques à base de matière naturelle comme le papier, le jute ou le coton mais aussi de polypropylène (PP) ou de polyéthylène (PE). En lien avec un réseau de
grossistes, l’entreprise, implantée à Mennecy (Essonne), propose un service de personnalisation, à partir de 200 unités.
Icône des années 1980, il incarne désormais le mal absolu. La rédemption viendra du papier kraft. Ou pas.
LE MONDE | | Par Clara Georges
Puisqu’il faut toujours commencer par le pire à confesse,
bénissez-moi lecteur : j’ai un tiroir à sacs en plastique. Un purgatoire du pochon dans la cuisine. Qu’attendent-ils là, froissés les uns sur les autres ? Certainement pas un retour en
grâce, peu probable depuis leur interdiction aux caisses des supermarchés, puis au rayon des fruits et légumes, le 1er janvier. Encore moins une balade au grand air, que l’on
interpréterait comme de la désinvolture écologique de ma part – presque une provocation.
Chaque époque a ses parias. Dans les années 1980, la moindre pression sur un aérosol libérait des vapeurs de culpabilité. Un coup d’Airwick et l’on voyait presque le trou de la couche d’ozone
s’élargir sous nos yeux. Les déodorants sont devenus à bille, les désodorisants en bâton, et l’on a oublié la couche d’ozone (qui se rebouche, paraît-il).
Le septième continent
Aujourd’hui, c’est le sac de caisse qui incarne le mal. En vrac, voilà ce que j’y enfournais ces dernières années, en tassant bien : une baleine morte retrouvée avec des kilos de sacs dans
l’estomac ; un « septième continent » de plastique aggloméré dans l’océan ; des arbres où flottent au vent des décorations décolorées ; des bébés tentés par un jouet
dangereux ; le grand gâchis du tout-jetable. Bref, ça devenait lourd à porter jusqu’à la maison.
C’est drôle, quand on y réfléchit. Les sacs plastique représentent aujourd’hui exactement l’inverse de l’idéal qu’ils incarnaient quand ils ont envahi le monde, dans les années 1970 : insouciance, liberté, légèreté.
Projetés dans une série américaine
La rédemption, croyais-je, est arrivée sous la forme des sacs en papier kraft. D’un coup, nous nous sommes tous retrouvés projetés dans une série américaine, déposant nos sacs de commissions remplis de légumes et fruits bio sous les yeux de nos enfants bio, avec l’arrogance de la bonne
conscience. La classe à Dallas. Je me sentais à la fois soulagée et tellement new-yorkaise. Jusqu’à cette petite phrase, cet été dans Le Monde : « Plusieurs grandes enseignes
testent le sac en papier, dont l’empreinte environnementale est pourtant pire que celle du plastique. » On ne sera donc jamais tranquille.
Pour se réconcilier avec l’espèce, reste le filet
de grand-mère – hype mais pas très pratique – et le sac en tissu, en provenance si possible d’une librairie ou d’un créateur de vêtements. Quant à mes vieux plastiques dans leur tiroir, ils ne sont
plus bons qu’à remplacer les sacs-poubelle, nouveau pourvoyeur de culpabilité, même (et surtout) lorsqu’ils portent l’étrange mention « écologique ». L’enfer est dans
le sac.
Clara Georges
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/02/06/le-sac-en-plastique-trop-lourd-a-porter_5075377_4497916.html#282rQbL1BfbAFQrD.99
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26 janvier 2017 : Tendances déco 2017/2018
Agnès Carpentier pour Houzz.fr
Du 20 au 24 janvier 2017, les professionnels de l’univers déco/design se sont réunis pour la nouvelle édition du salon Maison&Objet au Parc des Expositions de Villepinte. La rédaction de Houzz
n’a pas manqué cette occasion pour repérer les tendances qui feront l’année déco 2017. Au programme, nous avons senti poindre un nouveau style fait de beaucoup de verdure, de belles matières, de
nouvelles couleurs, le tout saupoudré d’une envie d’ailleurs. Décryptage.
1. Plus de vert
Si le salon version janvier 2017 devait être mis sous un signe, ce serait celui de la nature, d’un désir de verdure. Rares étaient les stands à n’avoir pas réservé aux plantes une place de choix dans
leur mise en scène. Mais pas n’importe quelles plantes : soit d’énormes plantes d’intérieur, la monstera en tête, suivie des palmiers, cactus, figuiers, et autres caoutchouc ; soit de minuscules succulentes ou de délicates
filles de l’air dans d’adorables petits pots. Une réaction aux vagues de pollution successives subies récemment dans nos villes ?
2. Le bon mix pictural
Balayé l’indigo profond qui avait dominé la précédente session de Maison&Objet en septembre 2016. En ce début d’année, de nombreux stands avaient opté pour un renouveau assez printanier, un duo
vert bronze/vieux rose. L’institut Pantone, référent pictural mondial, vient pourtant de décerner la palme 2017 au vert Greenery, proche du vert anis, mais ce dernier n’a pas joué les vedettes. Les
deux teintes préférées du salon ont davantage affirmé un retour en force du vintage.
Autre tendance picturale forte de ce salon, le noir et le blanc, en passant par toutes les nuances de gris. On ne peut pas dire que l’année 2017 prenne de grands risques, mais ce
sont par les motifs choisis que vous montrerez que vous dominez ce mix. Hachures, motifs africains, berbères ou encore amérindiens remplacent les triangles pastel scandinaves prisés ces dernières
années.
3. Out of Africa
Autre tendance lourde du salon, les emprunts exotiques venus des quatre coins de la planète. Un hall complet sur huit du parc des expositions est d’ailleurs consacré au style ethnique. Parmi elles,
l’Afrique a tiré la couverture à elle et était présente sur tous les halls. Masques, tressages, panières et surtout textiles ont été largement plébiscités par les éditeurs contemporains. Le wax,
tissu fabriqué en Hollande, à l’aspect de surface ciré et aux motifs de couleurs vives, sert traditionnellement à fabriquer les boubous africains. Vous serez pile dans la tendance cet été en en
confectionnant rideaux et coussins.
4. Tapis d’ailleurs
Les kilims turcs en laine tressée main, des tissages en ikat indonésiens ou encore les tapis du Maghreb étaient également incontournables, nourrissant nos envies de lointains voyages et de cultures
authentiques. Les tapis bouchérouites aux couleurs vives ou encore les sobres Beni Ouarain, descendus des flancs de l’Atlas sont les préférés.
5. Le revival du filament
Dans la série « on adore le vintage », l’ampoule à incandescence inventée par Edison a encore de beaux jours devant elle comme on l’a vu sur cette édition du salon, où elle était
omniprésente. En effet, la législation a imposé il y a quelques années de supprimer les ampoules à incandescence pour lesquelles existait un produit de substitution LED. Mais les ampoules décoratives
aux formes particulières comme les bougies, les globes ou les spirales, elles, ont toujours droit de cité, même si elles sont vendues bien plus cher. On les affectionne pour leur lumière chaude et on
les distille dans toutes les pièces de la maison, sans abat-jour !
6. À l’heure japonaise
À ne pas dédaigner non plus, les influences japonaises très présentes sur cette session. Le Japon inspire par ses formes minimalistes et quelques objets emblématiques (têtes de bouddha, ombrelles,
origami…) que nous associons au zen après lequel nous courons tous dans nos vies. Les arts de la table sont particulièrement marqués par cette tendance japonisante et, comme sur la précédente
session, les bols à riz ou à soupe japonais, en céramique colorés et aux motifs délicats, restent un must.
7. Vive les matières naturelles
En ce qui concerne le mobilier, les matières brutes et naturelles restent à l’honneur. Si les troncs d’arbre et autres rondins sont en net recul, en revanche, le bambou, les fibres tressées ou l’osier reviennent en force sur le devant de la scène. Fauteuils Emmanuelle et sièges suspendus en
osier sont des accessoires vintage très prisés.
Et s’il est un meuble à acheter en 2017, pensez au petit bureau en bois car nombre d’éditeurs se sont donné le mot pour renouveler le genre. Il est clair ou foncé, mais brut, de
forme très simple. Souvent, son plateau se relève pour donner accès à une case, en mémoire de nos anciennes tables d’écolier.
8. Lin, laine et tressages
La chambre 2017 a également ses codes, ceux d’un confort au naturel un brin bohème. Pour parvenir à la perfection, on mixe draps et housses de couette en lin lavé à une couverture en laine toute
douce. Une peau de mouton ou un kilim en descente de lit et on n’oublie
pas la touche bohème : le tissage fait main, le macramé ou l’attrape-rêves en guise de décoration murale.
9. Moumoute forever
Cela vous aura peut-être étonné, mais les moumoutes et autres peaux de vache étaient très présentes sur le salon, même pour cette édition printemps-été. Peut-être parce que la fourrure est elle-même
revenue très fort dans l’habillement à la faveur d’un hiver froid ? En descente de lit ou jeté négligemment sur un fauteuil, la peau de mouton ou de chèvre reste l’accessoire cosy par
excellence. Si vous voulez faire original, optez pour la housse moumoute pour tabouret et même pour selle de vélo !
10. Le pouvoir déco du masking tape
Vous connaissez tous le masking tape, ces rubans adhésifs venus du Japon. En papier de riz (le papier washi), ils se déchirent à la main et se collent et se décollent aux murs ou sur toutes vos
créations sans laisser de traces. La marque originelle, MT (pour masking tape), a mis au point des rouleaux de toutes largeurs (de 0,6 à 10 cm) aux motifs plus séduisants les uns que les autres. Plus
besoin de s’embêter avec de la peinture ni du papier peint pour réinventer une décoration express de ses murs, y compris pour une seule soirée.
Conclusion : Qu’est ce qui a changé ?
Si vous avez bien potassé vos manuels déco, vous savez que les dernières années se sont caractérisées par la domination du style scandinave. Base claire, contrastée de noir et de gris, notes
boisés, motifs géométriques et touches pastel. Un style bien propre sur lui dont on a raffolé.
Mais cette session du salon a marqué une transition nette vers le style kinfolk, un mouvement né en 2011 aux États-Unis et qui prône un
retour à l’authenticité. Ajoutez du contraste à votre style scandinave, réchauffez-le de touches du Sud, saupoudrez-le d’une note bohème et de beaucoup de verdure et abordez 2017 avec un esprit
zen.
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